La Tunisie peine à faire appliquer une loi adoptée l’an dernier pour garantir les droits des prévenus pendant la garde à vue, un texte clé encore trop peu connu des citoyens, ont regretté mardi deux ONG.
Cette législation entrée en vigueur à l’été 2016 avait été saluée comme une “grande avancée” en matière de droits de l’Homme. A l’exclusion des crimes relevant de la loi antiterroriste, elle donne notamment le droit à la présence d’un avocat dès le début de la détention et réduit la période maximale de garde à vue à 48h, renouvelable une fois selon les cas, contre 72 heures auparavant.