La victime peut déposer sa plainte directement auprès du procureur de la République ou du poste de police compétent.
Le receveur de la plainte doit la consigner ainsi que les déclarations dans un procès-verbal signé par la victime (plaignant).
La victime doit être informée du sort de sa plainte.
Elle peut être invité à conclure une médiation, qui n’exclut pas la réparation de son dommage.
La victime peut se faire assister par un avocat.
La victime peut être entendu par le juge d’instruction : En tant que partie civile ou en tant que témoin.
Elle dépose ses déclarations auprès du juge d’instruction ou de l’officier habilité en vertu d’une commission rogatoire. Ses déclarations seront consignées dans un procès-verbal qu’elle le signe.
Elle a également le droit à l’information.
Elle peut, sous certaines conditions, demander que les décisions de l’instruction soient réexaminées par une juridiction supérieure.
Elle peut se faire assister par un avocat.
La victime a le droit d’être informée : Elle a le droit d’obtenir les pièces de la procédure, d’être informée de la date de l’audience et convoquée pour y assister.
La victime a le droit d’être entendu : Elle a le droit, après autorisation du président du tribunal, de s’exprimer lors de l’audience et de discuter les déclarations faites par l’accusé ou son conseil.
La victime peut bénéficier de l’aide judiciaire pour faire face aux frais du procès.
Non satisfaite par le jugement rendu, la victime peut, sous certaines conditions, demander que l’affaire soit réexaminée par la cour d’appel et éventuellement par la cour de cassation.