Les victimes doivent être traitées avec compassion et dans le respect de leur dignité. Elles ont droit à l’accès aux instances judiciaires et à une réparation rapide du préjudice qu’elles ont subi, comme prévu par la législation nationale.
Les autorités doivent pouvoir répondre aux besoins des victimes et leur informer de leur rôle et des possibilités de recours que leur offre la loi, des dates et du déroulement des procédures et de l’issue de leurs affaires.
Les victimes doivent être informées de l’existence de services de santé, de services sociaux et d’autres formes d’assistance qui peuvent leur être utiles, et doivent y avoir facilement accès.
L’Etat doit fournir l’assistance voulue aux victimes pendant toute la procédure:
- L’aide judiciaire
- L’assistance matérielle, médicale, psychologique et sociale dont elles ont besoin , pour les victimes de violence.
La femme et les enfants victimes de violence bénéficient des droits suivants :
- La protection juridique afin de garantir leur sécurité, leur sûreté, leurs intégrités physiques et psychologiques et leurs dignités, tout en respectant leurs spécificités,
- L’accès à l’information et à l’orientation juridique concernant les dispositions régissant les procédures d’accès à la justice et les services disponibles,
- Le bénéfice d’office de l’aide judiciaire,
- La réparation équitable en cas d’impossibilité d’exécution sur de la personne responsable de l’acte de violence,
- Le suivi sanitaire et psychologique et à l’accompagnement social approprié et, le cas échéant, de bénéficier de la prise en charge publique, y compris l’écoute,
- L’hébergement immédiat dans la limite des moyens disponibles.